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Archive pour décembre 2013

Une semaine très chargée à Ste Eli!

….avec lundi matin, la visite de M. et Mme VIRGONE, parents d’Aurélien, qui sont venus expliquer aux CE2/CM1 et CM2 en quoi consiste le métier d’archéologue-paléontologue.

Des enfants « tout ouïe » pour un topo de presque 3 heures au cours desquelles ils auront appris plein de choses!

Merci à M. Virgone de faire partager son « métier-passion » aux élèves!

Pangée, spirale du temps, carottes de forage, T.Rex, ptérosaures….. un vocabulaire très technique, très bien retenu par les enfants!

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des trésors sur la table!!!

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Une mâchoire fossilisée de jeune mammifère.

Le lendemain, les CE2 et CM « montaient » à St Jo pour assister à la présentation du projet mené par l’association CSO, en l’occurrence, la construction d’une école au Mali, au Pays Dogon, plus précisément. M.SICRE a bien expliqué aux élèves les difficultés rencontrées pour venir en aide dans ce pays, la vie là-bas…

Vendredi, un Bol de riz allait être proposé aux volontaires de St Jo, ND de Bénéjacq et ste Eli et le bénéfice retiré de cette opération allait être versé à CSO.

Merci à St Jo de nous avoir accueillis! En plus, cerise sur le gâteau, nous avons déjeuné au self!!! Un grand moment pour les futurs collégiens!

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M.Sicre en pleine explication.

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…devant une assistance très attentive!

Jeudi, c’était « Prévention routière » pour les CM1 et CM2.

La brigade d’Oloron est venue faire passer le brevet aux enfants et ce, en deux parties: théorique et pratique: une bonne occasion de rappeler aux élèves les règles simples de bonne ‘conduite’ à pied, à vélo ou …en voiture!

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partie théorique…

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…et partie pratique!

Vendredi midi, donc, Bol de Riz pour quelques 103 enfants de Ste Eli: un très beau geste et on les remercie pour Coopération Sud Organisation!!! Notre petite pierre apportée à l’édifice sera certainement appréciée par les enfants maliens qui auront bientôt une belle école!

 

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On aime …beaucoup…le riz de Thierry à Ste Eli!
NB: Thierry est le « chef » à la cuisine à st Jo.

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Et c’est presque la cohue pour entrer à la cantine!

Et enfin, clou de la semaine: vendredi à 16 heures, les enfants, tous réunis,  ont ouvert le marché de Noël organisé par l’A.P.E.L, en chantant: « Petit Papa Noël et We wish you a merry Xmas » devant beaucoup, beaucoup de parents et grands-parents ravis!

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Grande affluence devant les étalages!

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Et même grande affluence au salon de thé!

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Les CM2 d’Elodie Lanot tenaient un stand de vente de gâteaux et d’objets en pâte à sel ‘home made’ pour financer la parution de leur ‘futur’ journal de classe!

Bref: une belle semaine à Ste Eli!

Merci à tous (élèves, équipe éducative, A.P.E.L, parents) pour votre participation!

La semaine prochaine sera également assez fournie en dates: 

Vendredi matin: Célébration de Noël à la Chapelle de la Maison St Joseph à 1oh30.

Vendredi après-midi: spectacle- goûter offert par la Mairie de Nay pour les enfants de primaire et visite du Père Noël pour ceux de maternelle avec goûter bien entendu et …. plein de cadeaux!!!! 

Merci Monsieur Le Maire!

 

 

 

 

Thé de Noël maison…

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Temps de préparation : 25mn

Pour environ 100g de thé

– 90g de thé vert

– le zeste de 2 oranges

– le zeste de 2 citrons

– 2 cm de gingembre frais râpé (ou 1 cuillère à café de gingembre en poudre)

– 1 cuillère à café de cannelle

– 2 cuillères à café de vanille en poudre

– 1/2 cuillère à café de muscade en poudre

– 10 clous de girofles

– 15 graines de cardamome verte ou 1 cuillère à café de cardamome en poudre (facultatif car pas toujours facile à trouver)

– 1 cuillère à café de fleurs d’hibiscus (aussi appelées carcadet) séchées (facultatif, surtout pour la couleur)

Préchauffez le four à 80°. Zestez les oranges et les citrons puis couper les zestes en petits avec des ciseaux. Épluchez et râpez le gingembre frais. Etalez les zestes et le gingembre râpé sur une feuille de papier cuisson sur la plaque du four (veillez à bien étaler pour ne pas laisser de paquets). Faites sécher au four pendant 25mn à 80°.

Pendant ce temps, faites torréfier les clous de girofle et les graines de cardamome en les faisant chauffer à sec (sans matière grasse) à feu doux dans un poêle pendant 10mn pour renforcer leurs saveurs. Au bout de 10mn ajoutez la cannelle en poudre et la muscade (ainsi que la cardamome et le gingembre si vous optez pour ces  ingrédients version poudre) et laissez chauffer 1mn de plus en surveillant pour ne pas les laisser brûler. Versez tous les épices dans un bol et écrasez-les à l’aide d’un pilon pour les réduire en poudre, jetez les « coques » de cardamome. Ajoutez les fleurs d’hibiscus et écrasez-les légèrement aussi pour formez de petits copeaux.

Lorsque les zestes et le gingembre ont séchés, mélangez-les au thé vert. Ajoutez les épices et la vanille en poudre et mélangez à nouveau. Transférez ce mélange dans un pot de votre choix (ou une boite en fer). Ornez-le d’un ruban et d’étiquettes de Noël et d’une jolie étiquette.

Conservez le pot à l’abri de la lumière et laissez les saveurs se développer et se mélanger une dizaine de jours avant d’offrir ou de déguster ce délicieux thé de Noël.

Lors de la dégustation, faites infuser ce thé pendant au moins 3mn et buvez-le bien chaud.

Vous pouvez réaliser la recette avec du thé noir en ajoutant les zestes d’une orange et d’un citron de plus. Dans ce cas, ne laissez infuser le thé qu’1mn30 pour qu’il ne soit pas trop fort.

Le Bonhomme de Neige Conte d’Andersen

 

Quel beau froid il fait aujourd’hui ! dit le Bonhomme de neige. Tout mon corps en craque de plaisir. Et ce vent cinglant, comme il vous fouette agréablement ! Puis, de l’autre côté, ce globe de feu qui me regarde tout béat !


Il voulait parler du soleil qui disparaissait à ce moment.


– Oh ! Il a beau faire, il ne m’éblouira pas !


Il avait, en effet, au lieu d’yeux, deux gros morceaux de charbon de terre brillant et sa bouche était faite d’un vieux râteau, de telle façon qu’on voyait toutes ses dents. Le bonhomme de neige était né au milieu des cris de joie des enfants.


Le soleil se coucha, la pleine lune monta dans le ciel ; ronde, et grosse, claire et belle, elle brillait au noir firmament.


– Ah ! Le voici qui réapparaît de l’autre côté, dit le Bonhomme de neige.


Il pensait que c’était le soleil qui se montrait de nouveau.


– Maintenant, je lui ai fait atténuer son éclat. Il peut rester suspendu là-haut et paraître brillant. Si seulement je savais ce qu’il faut faire pour bouger de place! J’aurais tant de plaisir à me remuer un peu ! Si je le pouvais, j’irais tout de suite me promener sur la glace et faire des glissades, comme j’ai vu faire aux enfants. Mais je ne peux pas courir.


– Ouah ! Ouah ! Aboya le chien de garde. Le soleil t’apprendra bientôt à courir. Je l’ai bien vu pour ton prédécesseur, pendant le dernier hiver.


– Je ne te comprends pas, dit le Bonhomme de neige. C’est cette boule, là-haut (il voulait dire la lune), qui m’apprendra à courir ? C’est moi plutôt qui l’ai fait filer en la regardant fixement, et maintenant elle ne nous revient que timidement par un autre côté.


– Tu ne sais rien de rien, dit le chien ; il est vrai aussi que l’on t’a construit depuis peu. Ce que tu vois là, c’est la lune ; et celui qui a disparu, c’est le soleil. Il reviendra demain et, tu peux m’en croire, il saura t’apprendre à courir dans le fossé. Nous allons avoir un changement de temps. Je sens cela à ma patte gauche de derrière. J’y ai des élancements et des picotements très forts.


– Je ne le comprends pas du tout, se dit à lui-même le Bonhomme de neige, mais j’ai le pressentiment qu’il m’annonce quelque chose de désagréable. Et puis, cette boule qui m’a regardé si fixement avant de disparaître, et qu’il appelle le soleil, je sens bien qu’elle aussi n’est pas mon amie.

 

 

 

Le temps changea en effet. Vers le matin, un brouillard épais et humide se répandit sur tout le pays, et, un peu avant le lever du soleil, un vent glacé se leva, qui fit redoubler la gelée. Quel magnifique coup d’œil, quand le soleil parut ! Arbres et bosquets étaient couverts de givre et toute la contrée ressemblait à une forêt de blanc corail. C’était comme si tous les rameaux étaient couverts de blanches fleurs brillantes.


Les ramifications les plus fines, et que l’on ne peut remarquer en été, apparaissaient maintenant très distinctement. On eût dit que chaque branche jetait un éclat particulier, c’était d’un effet éblouissant. Quand le soleil vint à briller au milieu de cette splendeur incomparable, il sembla que des éclairs partaient de toutes parts, et que le vaste manteau de neige qui couvrait la terre ruisselait de diamants étincelants.

 

– Quel spectacle magnifique ! s’écria une jeune fille qui se promenait dans le jardin avec un jeune homme. Ils s’arrêtèrent près du Bonhomme de neige et regardèrent les arbres qui étincelaient. Même en été, on ne voit rien de plus beau !

 

– Surtout on ne peut pas rencontrer un pareil gaillard ! répondit le jeune homme en désignant le Bonhomme de neige. Il est parfait !

 

– Qui était-ce ? demanda le Bonhomme de neige au chien de garde. Toi qui es depuis si longtemps dans la cour, tu dois certainement les connaître ?

 

– Naturellement ! dit le chien. Elle m’a si souvent caressé, et lui m’a donné tant d’os à ronger. Pas de danger que je les morde !

 

– Mais qui sont-ils donc ?

 

– Des fiancés, répondit le chien. Ils veulent vivre tous les deux dans la même niche et y ronger des os ensemble. – Est-ce que ce sont des gens comme toi et moi ?


– Ah ! Mais non ! dit le chien. Ils appartiennent à la famille des maîtres ! Je connais tout ici dans cette cour ! Oui, il y a un temps où je n’étais pas dans la cour, au froid et à l’attache pendant que souffle le vent glacé. 


– Moi, j’adore le froid ! dit le Bonhomme de neige. Je t’en prie, raconte. Mais tu pourrais bien faire moins de bruit avec ta chaîne. Cela m’écorche les oreilles.


– J’ai été jeune chien, gentil et mignon, comme on me le disait alors. J’avais ma place sur un fauteuil de velours dans le château, parfois même sur le giron des maîtres. On m’embrassait sur le museau, et on m’époussetait les pattes avec un mouchoir brodé. On m’appelait « Chéri ». Mais je devins grand, et l’on me donna à la femme de ménage. J’allai demeurer dans le cellier ; tiens ! D’où tu es, tu peux en voir l’intérieur. Dans cette chambre, je devins le maître ; oui, je fus le maître chez la femme de ménage. C’était moins luxueux que dans les appartements du dessus, mais ce n’en était que plus agréable. Les enfants ne venaient pas constamment me tirailler et me tarabuster comme là-haut. Puis j’avais un coussin spécial, et je me chauffais à un bon poêle, la plus belle invention de notre siècle, tu peux m’en croire. Je me glissais dessous et l’on ne me voyait plus. Tiens ! J’en rêve encore.

 

 

– Est-ce donc quelque chose de si beau qu’un poêle ? reprit le Bonhomme de neige après un instant de réflexion.


– Non, non, tout au contraire ! C’est tout noir, avec un long cou et un cercle en cuivre. Il mange du bois au point que le feu lui en sort par la bouche. Il faut se mettre au-dessus ou au-dessous, ou à côté, et alors, rien de plus agréable. Du reste, regarde par la fenêtre, tu l’apercevras.


Le Bonhomme de neige regarda et aperçut en effet un objet noir, reluisant, avec un cercle en cuivre, et par-dessous lequel le feu brillait. Cette vue fit sur lui une impression étrange, qu’il n’avait encore jamais éprouvée, mais que tous les hommes connaissent bien.


– Pourquoi es-tu parti de chez elle ? demanda le Bonhomme de neige.
Il disait : elle, car, pour lui, un être si aimable devait être du sexe féminin.


– Comment as-tu pu quitter ce lieu de délices ?


– Il le fallait bon gré mal gré, dit le chien. On me jeta dehors et on me mit à l’attache, parce qu’un jour je mordis à la jambe le plus jeune des fils de la maison qui venait de me prendre un os. Les maîtres furent très irrités, et l’on m’envoya ici à l’attache. Tu vois, avec le temps, j’y ai perdu ma voix. J’aboie très mal.


Le chien se tut. Mais le Bonhomme de neige n’écoutait déjà plus ce qu’il lui disait. Il continuait à regarder chez la femme de ménage, où le poêle était posé.


– Tout mon être en craque d’envie, disait-il. Si je pouvais entrer ! Souhait bien innocent, tout de même ! Entrer, entrer, c’est mon vœu le plus cher ; il faut que je m’appuie contre le poêle, dussé-je passer par la fenêtre !


– Tu n’entreras pas, dit le chien, et si tu entrais, c’en serait fait de toi.


– C’en est déjà fait de moi, dit le Bonhomme de neige ; l’envie me détruit.


Toute la journée il regarda par la fenêtre. Chaque fois qu’on ouvrait la porte, du poêle sortait une flamme douce et caressante. La blanche poitrine du Bonhomme de neige en recevait des reflets rouges.


– Je n’y puis plus tenir !


La nuit fut longue, mais elle ne parut pas telle au Bonhomme de neige. Il était plongé dans les idées les plus riantes. Au matin, la fenêtre du cellier était couverte de givre, formant les plus jolies arabesques qu’un Bonhomme de neige pût souhaiter ; seulement, elles cachaient le poêle. La neige craquait plus que jamais ; un beau froid sec, un vrai plaisir pour un Bonhomme de neige.


Un coq chantait en regardant le froid soleil d’hiver. Au loin dans la campagne, on entendait résonner la terre gelée sous les pas des chevaux s’en allant au labour, pendant que le conducteur faisait gaiement claquer son fouet en chantant quelque ronde campagnarde que répétait après lui l’écho de la colline voisine.


Et pourtant le Bonhomme de neige n’était pas gai. Il aurait dû l’être, mais il ne l’était pas.


– Mauvaise maladie pour un Bonhomme de neige ! Pensait le chien. Nous allons encore avoir un changement de temps !


Et cela arriva en effet : ce fut un dégel. Et plus le dégel grandissait, plus le Bonhomme de neige diminuait. Il ne disait rien ; il ne se plaignait pas ; c’était mauvais signe. Un matin, il tomba en morceaux, et il ne resta de lui qu’une espèce de manche à balai. 


Bientôt  l’hiver disparut à son tour.

 


Le chien aboyait et une petite fille chantait dans la cour : personne ne pensait plus au Bonhomme de neige. 

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En attendant Noël…

Mais qui se cache derrière tous ces points ? C’est le … … …

 

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Les 10 différences de la cheminée de Noël.

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Un grand classique !