Archive pour septembre 2016
Partageons, coopérons pour mieux apprendre…
« L’apprentissage coopératif est une stratégie d’enseignement qui consiste à faire travailler des élèves ensemble au sein de groupes ; il faut former ces derniers avec soin afin de créer une interdépendance positive entre les élèves. Cette interdépendance positive est associée à la responsabilisation : les élèves doivent apprendre et en même temps contribuer au travail du groupe. Il y a interdépendance positive quand les élèves conjuguent leurs efforts pour apprendre et sont, de ce fait, davantage motivés à réussir en s’aidant eux-mêmes et en aidant les autres. » Philip C. Abrami.
C’est dans cette démarche, que nous avons travaillé ensemble pour construire la frise chronologique. Chaque enfant a ramené des images, des livres, des informations et ensemble nous avons réussi à comprendre que l’histoire est partagée en périodes avec chacune ses particularités : la Préhistoire avec les hommes de Cro-Magnon, l’Antiquité avec les Gaulois et Jules César, le Moyen-âge avec les châteaux forts et les chevaliers, les Temps Modernes avec les grands rois comme Louis XIV et les grands châteaux comme celui de Versailles, l’époque contemporaine avec les grands conflits mondiaux mais aussi des nouvelles technologies comme la conquête de l’espace…
« Chaque élève apprend tout seul, mais il apprend grâce aux autres, avec les autres et il apprend des autres » Jean-François Vincent. Nous avons beaucoup apprécié cette manière de travailler et nous avons appris beaucoup de choses. Voici le résultat… Les Ce2 et Melle Barrouillet
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INTRODUCTION A L’ANNEE SCOLAIRE 2016-2017
Pour réfléchir un peu…
« Nous sommes le produit de l’interaction avec les autres, si je n’aime pas les autres, ni ne les respecte, je ne m’aime, ni ne me respecte moi-même. »
On a pour habitude de mettre en opposition les valeurs catholiques et citoyennes, comme si elles ne pouvaient être conciliées, comme si l’église catholique enfermait ses fidèles dans des représentations erronées ou désuètes de la société.
A ces détracteurs, nous voulons répondre que nos valeurs sont convergentes. Notre communauté s’appuie sur l’idée commune de foi en l’humanité.
N’est ce pas ce à quoi tout humaniste croit ?
L’idée d’une communauté ne doit pas être enfermante, bien au contraire c’est l’idée de chercher du commun sans étouffer la singularité. Ainsi, nous ne nous abîmerons pas dans une quelconque quête de l’identité qui crée des clivages, des frontières. Il n’existe pas « eux et nous ».
Nourrissons nous mutuellement de nos talents différents. Réjouissons nous de nos points communs qui au départ nous rassemblent.
Nous nous devons de rechercher un commun social avant d’être communautaire. Ce qui ne ferme en aucun cas la porte au partage de nos valeurs chrétiennes. Bien au contraire, elles nous propulsent vers les fondements de l’amour, de la foi en l’humanité.
Alors, nous pouvons nous ouvrir à la différence, nous ouvrir aux autres, nous ouvrir à la connaissance, nous ouvrir à Dieu. Ce ne sont qu’à ces conditions que nous pourrons nous ouvrir à nous même et progresser, avancer pour partager avec l’autre le devenir de notre humanité.
Tel est l’enjeu de nos sociétés actuelles et plus encore celui de l’école. Ainsi l’école ne doit pas seulement préparer l’élève à s’adapter à la société, mais bel et bien à la construire de manière aimante et raisonnée pour atteindre le Beau, le Bon, le Bien.
Roger Marteli, historien, nous précise « La mise en commun des ego vaut cent fois mieux que la guerre. »
C’est pourquoi dans notre projet d’école, une occurrence aura la priorité cette année : celle de l’OUVERTURE
– aux autres, à Dieu, à la connaissance, à soi ; et toujours dans un souci d’équité, de fraternité, de liberté, afin que le citoyen de demain soit l’artisan d’une humanité d’harmonie et de paix, respectueuse des cultures de chacun.