Archive pour septembre 2020
Un mercredi pas comme les autres : Journée sur la communication non violente
Ce mercredi 23 septembre nous nous sommes tous retrouvés à l’école pour travailler sur le thème de la communication non violente. Les cartables sont restés sur les portes manteaux et nous avons consacré cette journée à nous écouter et à apprendre à communiquer différemment.
Pour pouvoir communiquer sans violence il nous est apparu important de travailler ce premier mercredi sur les émotions, la relaxation, la respiration.
Comment s’est organisée la journée ?
Chaque maîtresse a organisé dans sa classe différents ateliers de 30 minutes. Les élèves ont tourné dans chacun des ateliers.
Atelier de maîtresse Juliette:
Les enfants devaient piocher des images représentant des situations de conflits générant de la violence physique ou verbale entre élèves (des élèves qui se bagarrent pendant un jeu, des élèves qui se disputent pour un jouet, des élèves qui s’insultent dans la cour de récréation, des élèves qui en rejettent un autre parce qu’il est différent…).Ces situations devaient être jouées devant les autres.
Puis petit débat oral sur ces situations et réflexion du groupe pour savoir comment ces situations auraient pu être vécues sans violence.
D’autres élèves jouaient alors devant le groupe les mêmes situations menées désormais sans violence.
Pour les maternelles travail à partir d’images
Atelier de maîtresse Bérangère : travail sur les émotions à travers la musique. Il fallait exprimer l’émotion que l’on ressentait sur la musique écoutée.
Atelier de maîtresse Marie : relaxation et respiration. Relaxation en passant par un massage sur le visage puis exercice sur la respiration pour apprendre à canaliser une trop forte émotion.
Atelier de maîtresse Emilie : travail sur le message clair.
L’objectif de cet atelier apprendre à désamorcer un conflit en adressant à un pair un « message clair » pour traiter de façon autonome les différends (en classe, en récréation…) et «Vivre en ensemble dans la paix, la joie et la sérénité ! »
Un message clair est une petite formulation verbale entre deux personnes en conflit : une
victime, qui se reconnaît comme ayant subi une souffrance et un persécuteur identifié
par la victime comme étant la source de ce malaise.
Un message clair ne conduira pas des enfants à rechercher le pourquoi de ce qui les
oppose, mais il orientera la discussion vers des idées qui pourraient résoudre le différend.
Le message clair s’appuie sur une triple formulation :
_ L’énoncé des faits qui permet de situer et clarifier le moment du différend.
_ L’expression des émotions et des sentiments qui ont été induits par la situation.
_ Une demande de feed-back.
Atelier de maîtresse Margot : travail sur la lecture des émotions que nous pouvons lire sur le visage des gens. A partir de photos les enfants étaient amenés à les observer et à expliquer quelles émotions il en ressortait.
Atelier de maitresse Florie : débat philosophique
A partir d’albums comme « le loup qui apprivoisait ses émotions » ou « aujourd’hui je me sens » ou des petites scénettes, le débat s’organisait autour des questions suivantes Est-ce qu’on peut enlever la colère ? Est-ce qu’on peut la contrôler ?
Atelier de maitresse Sarah : 4 petits ateliers
– Représenter des émotions grâce à la pâte à modeler
-Représenter l’émotion de façon abstraite.
-Connaissance du vocabulaire des émotions à travers un tri d’étiquettes
-Colorier les petits monstres des émotions en fonction de son ressenti.
Bilan : Tous les enfants sont retournés dans leur classe enchantés de cette journée particulière. Ils étaient d’abord contents et fiers d’avoir pu passer du temps avec toutes les maîtresses. Ils savaient tous identifier les 4 grandes émotions primaires (tristes, joie, colère et peur), et ils ont compris le but de cette journée. Une petite graine a commencé à germer en eux.
A nous , équipe enseignante , parents de poursuivre ce travail au quotidien.
Le cycle 2 part en voyage !
L’année dernière nous avons voyagé dans le temps : nous avons rencontré les dinosaures, appris comment vivaient les premiers hommes, rigolé avec les Egyptiens les Romains et les Gaulois mais aussi été confinés au Moyen-Age.
Cette année nous voyagerons à travers le monde !
A chaque période son continent et un pays étudié par classe. Au programme : animaux, paysages, climats, façons de vivre…
Notre première escale nous emmène en Afrique et plus précisément à Madagascar , au Mali et au Maroc .
Quelle joie de s’évader sans quitter nos classes ! Nos ceintures sont bouclées et nous sommes prêts à décoller pour de nouvelles aventures !
A très vite,
Les CP, CE1 et CE2.
Une bien étrange rentrée …
C’est sans discours, et sans mots d’accueil que parents et enfants de Sainte Elisabeth ont retrouvé le chemin de l’école.
Quelle drôle de rentrée! Mais cela n’a pas empêché de se retrouver dans la joie.
et une photo dans le journal de La République …
Et voici ce qui aurait du être le discours de début d’année.
Nous sommes toutes ravies de vous accueillir aujourd’hui, même dans ce contexte particulier.
J’espère que tous vous avez pu vous ressourcer pendant cette période de vacances et surtout comme je vous le dis à chaque fois que l’on se voit : que vous avez su appréhender ce temps pour partager l’essentiel avec vos proches, pour vous retrouver avec vous-même parfois. Parce qu’il est facile de se perdre soi-même, de se tromper de chemin parfois en se donnant des priorités que notre environnement médiatique ou autre nous promet d’être les bonnes.
Pour vos enfants, pour nos élèves, dans cette école, certes, il s’agit d’apprendre les contenus scolaires, qui, et ici, je veux vous rassurer, seront adaptés à l’année particulière que nous avons vécue.
Mais nous manquerions à notre devoir et même, nous ne serions pas fidèles à nous –mêmes dans cette équipe, si nous ne nous contentions que de dispenser les savoirs scolaires.
Depuis des années, pour les plus anciens, vous m’entendez parler de thématiques annuelles : s’ouvrir à dieu, connaissances, monde, autre – de prise de conscience de l’unité du monde – appréhender le temps dans toutes ses dimensions*. Finalement tous ces thèmes mettent en évidence une seule et même idée, c’est que nous sommes le produit de liens que nous tissons. Nous sommes indissociables de notre environnement : écologique, numérique, politique, familial…
Nous ne sommes pas imperméables, isolables du monde dans lequel on vit, mais nous pouvons faire que ces liens ne soient pas à sens unique en terme d’influence. Exemple dans une perspective de consommation – je peux le faire en bonne intelligence.
Notre volonté dans cette école, est bien d’aider les enfants à saisir les liens qui nous entourent et donc à ne pas se laisser entrainer sans réfléchir par les mauvais courants. Je ne suis pas en train de diaboliser le progrès, l’essor du numérique…
Tout est affaire de mesure… d’équilibre.
Alors ensemble travaillons à laisser à nos enfants, ce cadeau merveilleux qu’est la clairvoyance, cette capacité à observer, analyser et influencer positivement son environnement, gage de la réussite scolaire.
Je dis bien vous et nous ; car si vous êtes là, c’est que nous partageons les mêmes valeurs, que nous nous étonnons du devenir de ce monde. Nous sommes bien souvent trop aveugle ou trop sourd à ce qui nous entoure.
Cette capacité de discernement est bien celle qui nous promet de nous garder libre.
Il y a 3 conditions essentielles à la réussite de vos enfants :
1) la capacité attentionnelle (cette ressource bien trop captée et convoitée économiquement) – sans attention comment poser son regard, et accéder à une lecture du monde ? ou aux apprentissages scolaires tout simplement ?
2) la valeur accordée à l’école (si je n’accorde pas de valeur à ce que je fais à l’école, comment avoir envie de travailler, comment justifier les apprentissages? Comment faire attention) et enfin,
3) le lien qui nous unit.
– La valeur de l’école, c’est votre travail à vous parents ;
Rendre le savoir attrayant pour donner envie, de les rendre curieux, et chercheurs, c’est le notre.
– Cultiver l’attention aux autres, l’observation du monde et prendre soin de laisser à vos enfants des espaces de silence (pas toujours occupés par les médias), c’est encore votre travail pour permettre de laisser se développer les capacités attentionnelles.
Poursuivre le programme Atole (attentif à l’école) qui a une incidence même sur notre pédagogie dans son entier, pour permettre à l’enfant d’être responsable de son choix de se laisser distraire ou non, c’est le notre.
– Eduquer les enfants à la solidarité, au respect de l’environnement et de son prochain, c’est de votre responsabilité.
Pour y contribuer, la communication Non Violente à l’école dés la maternelle, le vécu des projets solidaires, sont notre travail.
On voit bien l’incontournable partenariat qu’il existe entre vous et nous, si nous voulons conjointement guider les enfants vers la réussite et les faire grandir dans une société qu’ils construiront plus « ajustée ».
Ce qui me permet d’insister sur la 3eme condition de notre réussite : notre lien.
Le confinement aura eu cet effet positif de donner une autre dimension à notre partenariat. Quelque part, « nous sommes un peu entrés dans vos maisons » et vous avez joué notre rôle. Nous souhaitons cette année, commencer à développer une véritable « alliance éducative », en vous invitant si vous le pouvez, voir ce qui se passe dans les classes de vos enfants pour saisir la dimension de l’enseignement, ou en vous faisant participer à des ateliers au cours de l’année… ou sous d’autres formats…
Retenez bien les 3 conditions de la réussite scolaire et humaine de votre enfant : attention comme ressource fondamentale, valeur qui accorde du sens au savoir, et notre alliance qui fait notre cohérence.
Travaillons ensemble pour la réussite de vos enfants.
Je vous souhaite à tous une belle rentrée, une belle année.
Et incontournable rubrique concernant la COVID : informations et recommandations émanant du Ministère
Fiche 1 : Gestion d’une personne présentant des symptômes évocateurs de la Covid-19
Il est rappelé qu’un élève ou un personnel qui présentent des symptômes évocateurs de Covid-19 ne doit pas se rendre à l’école ou à l’établissement et en informe ce dernier.
De la même manière, dès lors qu’un test de dépistage est prescrit à un élève ou à un personnel, même en l’absence de symptômes, celui-ci ne se rend pas à l’école (isolement dans l’attente du résultat du test) et en informe ce dernier.
Dans les situations où un élève ou un personnel présente des symptômes évocateurs d’une infection à la Covid-19 (fatigue brutale, fièvre, maux de tête, perte du gout et de l’odorat, diarrhée, etc.,) la conduite à tenir est la suivante :
Signes de gravité : appel au 15
Absence de signes de gravité
Isolement immédiat de la personne symptomatique dans l’attente de la prise en charge médicale ;
Eviction de la personne symptomatique (y compris pour les élèves en internat) par le chef d’établissement ;
Information de l’élève et ses représentants légaux des démarches à entreprendre (consultation du médecin traitant) par le chef d’établissement, si nécessaire avec l’aide des personnels de santé de l’éducation nationale ;
Délocalisation temporaire (dans la mesure du possible) du lieu de classe avant nettoyage et désinfection de ce dernier ;
Nettoyage et désinfection des lieux de vie concernés par la collectivité territoriale de rattachement puis aération et ventilation renforcée.
Dans l’attente des résultats, maintien des activités scolaires en poursuivant avec attention les mesures du protocole sanitaire.
Une communication externe n’est pas indispensable à ce stade.
Le directeur d’école ou le chef d’établissement incite les représentants légaux ou le personnel concernés à lui transmettre les informations nécessaires au suivi de la situation (confirmation/infirmation du cas).
A défaut d’information, l’élève ou le personnel ne pourra retourner dans l’établissement qu’après un délai de 14 jours.
A ce stade, le chef d’établissement peut anticiper l’identification des contacts à risque au sein de l’établissement. Cela permet de gagner en réactivité lors de la confirmation du cas.
L’école gardera trace écrite de cette suspicion de cas, par tout moyen qu’elle jugera approprié.
Fiche 2 : Gestion d’un cas confirmé de covid 19
Il appartient aux responsables légaux d’informer le directeur ou le responsable d’établissement qu’un élève est un cas confirmé.
L’élève ne doit pas se rendre à l’école ou à l’établissement avant le délai défini par son médecin (au plus tôt 10 jours après le test).
Les mêmes dispositions sont applicables aux personnels.
I. Signalement des cas avérés (dès réception de l’information)
1er degré
– Le chef d’établissement informe (en précisant le nom, prénom, n° de téléphone du cas avéré) l’IEN de circonscription et la mairie…
II. Identification et gestion des personnes contacts à risque (voir liste bas de la fiche)
Suite à l’apparition d’un cas avéré, le chef d’établissement doit établir la liste des personnes contacts à risques potentiels dans les 7 jours précédents.
A l’école primaire, dans la mesure du possible, la liste des élèves ayant partagé le même espace de récréation au même moment doit également pouvoir être établie.
L’école ou l’établissement contacte le cas confirmé, l’élève ou ses responsables légaux, ou le personnel, afin d’identifier dans la mesure du possible, les autres personnes avec lesquelles celui-ci a eu un contact rapproché durant le temps scolaire, en dehors des salles de classe, sans mesures de protection efficace.
III. Traitement des cas contacts
Le chef d’établissement transmet cette liste immédiatement aux autorités compétentes.
Ces dernières analysent la situation et transmettent une liste potentielle à l’ARS au plus tard le lendemain de l’apparition du cas confirmé au sein de l’école ou de l’établissement.
Sur la base de cette première liste potentielle, le chef d’établissement met en place des mesures d’évictions. Il s’agit d’une mesure de précaution en attendant la liste finalisée.
L’identification définitive des personnes contacts à risque est assurée par les ARS en lien avec la DSDEN (niveau 3 du dispositif de « contact-tracing »), les professionnels de santé du ministère de l’Education nationale et chefs d’établissement.
Cette liste des contacts à risque doit pouvoir être arrêtée le jour suivant la transmission de la première liste émise par les services de l’éducation nationale.
IV. Modalités de prise de décision
En fonction de la situation et d’une analyse partagée entre les différents acteurs prenant part à la gestion de la situation (éducation nationale, ARS, préfecture) des mesures proportionnées sont mises en oeuvre.
La décision de fermeture d’une école ou d’un établissement est de la responsabilité du préfet, en lien avec l’IA-DASEN, le Directeur Diocésain pour les établissements Catholiques et l’ARS.
V. Communication interne et externe
Information des responsables légaux et des personnels.
Il appartient au chef d’établissement de prévenir les personnels et les responsables légaux, que suite à un cas confirmé dans l’école/établissement :
soit leur enfant ou le personnel est susceptible d’être personne contact à risque (selon les éléments de la première liste transmise à l’IA-DASEN) et qu’une mesure d’éviction est prise par mesure de précaution ;
soit leur enfant ou le personnel n’est pas susceptible d’être contact à risque à ce stade malgré la présence d’un cas à l’école ou dans l’établissement ;
les éventuelles mesures de suspension provisoire de l’accueil des élèves (partielle ou totale).
Le nom du/des cas confirmé(s) n’est jamais divulgué.
NB : Est considéré Contact à risque :
Toute personne ayant eu un contact direct avec un cas confirmé dans l’une des situations suivantes sans mesure(s) de protection efficace (masque chirurgical porté par le cas ou la personne contact, masque grand public fabriqué selon la norme AFNOR ou équivalent porté par le cas ET la personne contact, hygiaphone ou autre séparation physique par exemple de type vitre ou plexiglas) :
Etant élève ou enseignant de la même classe scolaire ;
Ayant eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes contacts à risque ;
Ayant prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;
Ayant partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas, ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.